« Mais que vas-tu faire de cette horreur ? Nous écriâmes-nous. - Je n’en sais trop rien, je l’accrocherai bien à un mur dans ma chambre. - Mais c’est affreux ! Se révolta un des camarades de Louis qui avait une barbichette blonde, tu ne peux pas accrocher cette atrocité chez toi ! - Et pourquoi pas, répliqua Gustave, mon ami d’enfance. Il est commun de voir des tête d’animaux suspendues aux murs, alors une main humaine serait si troublant ? - Mais voyons Gustave, après toute les horreurs que cette main a fait, tu ne pense pas exhibé cette chose maléfique sur les murs de ta chambre ! Je te savais surprenant, mais pas autant. Repris-je en m’emportant. - Gustave maugréa quelques mot incompréhensible. - Tu devrais t’en débarrasser, au lieu de la vénéré comme cela ! Rajoutai-je.
Louis, voyant sa soirée tourner au vinaigre, fit des signes de réconciliations et ramena la conversation sur son punch, qui était excellent. Après avoir pris un autre verre, je saluai toute la flaupée et je m’engageai vers la sortie tout en lançant un dernier regard d’incompréhension à mon ami Gustave.

Le surlendemain, vers 21h , après avoir manger un bon steak tartare, je m’apprêtai a allé m‘étendre sur mon lit, quand tout a coup, ma sonnette retentit, j’ouvre la porte et je tombe nez à nez avec Gustave. Ses yeux étaient rouge, ses mains crispées, et son habituel sourire malicieux avait disparu de sa bouche à faussets. Mon ami semblait tourmenté : « Qui a-t-il ? Demandai-je, surpris. - Tu avais raison Joseph, cette main est maudite ! - Quel main ? Répondis-je avec l’impression d’avoir quelques lacunes. - Le main que j’ai amenée chez Louis ! Cette horrible main ! S’écria-t-il. - Ah oui ! La main que tu voulais suspendre dans ta chambre ?
Horrible dis-tu ? Moi je la trouve pas plus affreuse qu’une tête d’animaux empaillées, dis-je en me moquant. - Oui, celle-ci, avoua-t-il gênait. Mais j’ai besoin d’aide Joseph ! J’ai essayé de l’accrochée dans ma chambre le