Réflexion sur le portefeuille de compétence
A partir du travail effectué pour l’élaboration de mon portefeuille de compétence, je vais à travers ce document, tenter de prendre de la distance envers cet outil afin de préciser quels ont été les objectifs qui ont guidé mon travail, les choix et les justificatifs de ces choix méthodologiques. Ainsi, je terminais ce travail réflexif par un abord critique sur l’utilisation de cet outil pour un psychologue de l’accompagnement professionnel. Tout d’abord, précisons le contexte de l’apparition de la pratique du portefeuille de compétence.
Le contexte du portefeuille de compétence
Le parcours professionnel est aujourd’hui constitué d’une diversité de postes et de missions. Les « carrières professionnelle » forment plus rarement une continuité (Guichard et Huteau, 2006). Les individus ont du opérer des choix stratégiques d’ordre personnel, professionnel ou tout simplement conjoncturel et bien sûr s’adapter. Il s’ensuit, pour chaque individu, une richesse d’expériences, de savoir-faire et de compétences qu’il faut pouvoir décrire et expliciter lors des différentes étapes de sa vie professionnelle (orientation, élaboration de projet, recherche d’emploi…) En effet, aujourd’hui, il ne suffit plus de dire « j’ai occupé tel poste » ou « j’ai obtenu tel diplôme pour être convaincant sur ces capacité et potentialité. Mais pour quelles raisons ?
Un contexte économique difficile, l’évolution de la gestion des Ressources Humaines par les compétences ou encore les nouvelles lois sur la réforme de la formation sont autant de raisons pour penser que le portefeuille de compétences trouverait sa place pour chaque individus comme un outil d’aide mais aussi une réponse de l’adaptation de l’individus à l’offre et la demande. Par exemple, la réforme de formation professionnelle de 2004 concernant « la formation tout au long de la vie » a pour objet entre autre, de favoriser l’insertion ou la