S’enfuir, s’échapper et fuir trois verbes qui résument l’envie irrépressible que j’ai de partir de cette ville. Ici tout est triste, la joie, la bonne humeur ne sont pas souvent au rendez-vous. La couleur qui revient le plus dans cette ville est le gris, les voitures, les maisons et même le ciel arborent cette couleur qui pourtant pour moi, symbolise la tristesse et les malheurs. Tout le monde est d’humeur maussade, et j’aimerais tellement mettre un peu de joie et de couleur ce qui apporterait un peu de gaîté. Je pourrais repeindre les toits en bleu roi, les différentes voitures en couleurs vives comme rose fuchsia, lila, topaze en un beau vert pomme ou encore quelques couleurs pâles pour apporter un peu de douceur. Mais je me demande qu’est-ce vraiment que le bonheur ?
A notre naissance malheureusement, nous ne recevons pas de manuel, une sorte de petit livret qui nous apprendrait la vie, les choses à faire et à ne pas faire, comment éviter ces moments de souffrance ; ces moments où l’on se dit que rien de bien ne peut nous arriver, où le désespoir ne laisse aucune place à l’espoir. Non, rien de tout cela nous est distribué, il faut se débrouiller par soi-même, trouver des réponses aux problèmes, apprendre à se débrouiller, à faire face aux ennuis et à ses ennemis.
Alors « s’enfuir, s’échapper et fuir » nous reviennes à l’esprit. Est-ce là la solution ? Alors on se met à rêver d’un pays où tout serait rose et parfait et nous partons en quête de ce pays sans réaliser qu’il n’existe pas ! Pourtant il faut apprendre à regarder autour de soi, à voir le bon côté des choses. Je ne dis pas qu’il faut se voiler la face et dire que le pays où nous habitons est parfait; loin de là ! Il n’est pas parfait, il a ses défauts mais aussi ses qualités mais ça nous ne le voyons pas car il est plus facile de critiquer…
Cependant certaines personnes sont nomades, elles n’ont pas de pays propre, se sentent partout chez elles. Ces gens on un mode de vie différent et c’est