La foi est-elle un pari?
Groupe Saint Louis du 19 mai 2005

1- La foi est-elle un pari?

Le cheminement dans la foi de tout homme, doté d’une intelligence de par sa nature même, suit ne général le schéma suivant :

L’esprit de l’homme avide de connaissance tout azimut et de compréhension exhaustive va notamment s’interroger et se mettre a l’épreuve quant a tout ce qui touche l’irrationnel, ce qui ne peut s’expliquer mathématiquement (l’origine de l’homme, la mort et ce qu’il advient après…)

Au moment où la raison est face a l’irrationnel, survient une période de doute et de choix a faire.

Dieu, par amour infini pour sa créature ultime, nous a crée libres, nous laissant ainsi le choix de croire en lui (et de le suivre) ou non.

Doté de cette liberté, on est amené a choisir parmi 3 situations distinctes :

-non croyant (qui croit vraiment que Dieu n’existe pas) -agnostique (qui doute de l’existence de Dieu, « p’être ben que oui, p’être ben que non) -croyant (qui croit en l’existence de Dieu)

Mais tout n’est pas si simple chez les croyants. Il y a ceux qui croient sans raison (les fidéistes) et ceux qui ont une raison de croire en Dieu.

« Cela ne signifie pas que la foi est réservée aux gens intelligents ni, a plus forte raison, aux intellectuels ! Cela signifie seulement que Dieu aime tellement ses enfants qu’il veut satisfaire les exigences critiques qui se développent dans leur esprit au fur et a mesure qu’ils grandissent »

« C’est pourquoi l’Eglise s’est toujours opposée au fidéisme, cette doctrine pessimiste selon laquelle le chrétien interroge sur sa foi ne pourrait donner d’autre réponse que celle-ci »Je crois en vertu d’une expérience absolument incommunicable » ».

Tout croyant doit soumettre son intelligence a une « démarche de l’esprit » afin de déceler des raisons de croire. Et c’est probablement un des grands défis auxquels il faut répondre…

Les fidéistes ont une foi « facile », mais non communicable (« c’est la