Régime de retraite en polynésie
Après 43 ans d’existence, ce système de retraite, très favorable, qui assure un revenu de remplacement à hauteur de 70 % du dernier salaire d’activité, souffre aujourd’hui de difficultés structurelles d’équilibre dans les financements et dans les prestations servies.
Par conséquent, afin de pérenniser et de garantir la viabilité de notre système de retraite par répartition, la CPS doit accompagner les mutations démographiques et anticiper les difficultés de l’emploi local susceptibles de menacer sa pérennité. D’un point de vue social
La réforme, c’est assurer une viabilité de notre système de retraite par répartition pour les générations futures. Au final, un objectif de solidarité intergénérationnelle. D’un point de vue démographique
Deux principales évolutions : l’allongement de la durée de vie induit une augmentation de la durée de versement des pensions ; le vieillissement de la population entraîne un accroissement du nombre de personnes âgées à prendre en charge, dont les retraites sont supportées par un nombre d’actifs qui se réduit.
Autrement dit, un double déséquilibre démographique, entre la durée d’allocation et celle de cotisation, et entre le nombre de retraités et d’actifs. D’un point de vue financier
Depuis 2008, les financements sont devenus insuffisants pour faire face aux dépenses et aux besoins des assurés. Elément essentiel, l’assurance vieillesse constitue le deuxième poste de dépense après la santé, soit 28.3 % des dépenses totales de la Protection Sociale Généralisée (PSG).
Bien plus encore, le déficit structurel abyssal de la branche Santé, de plus de 15 milliards Fcfp cumulé à la fin de l’exercice 2010, impacte gravement les réserves de la retraite alors que les ressources disponibles (impôts,