Répression des violences et abus sexuels
1 Clarification conceptuelle
La violence est définie dans le dictionnaire Encarta comme « une agressivité dans les actes ou dans les propos ». Autrement dit, l’agression peut être physique ou verbale. La violence renvoie à l’usage de la force brutale pour contraindre une ou plusieurs personnes à obtenir d’elles ce qui ne l’aurait pas été par le libre consentement.
→ Elle est une entrave au consentement, au libre arbitre et à la volonté
→ la violence est une donnée biologique, innée. Un héritage de notre patrimoine génétique animal. La violence est présente en chacun de nous. En chaque être dort un animal violent.
→ Comme dit l’autre, « être intelligent c’est de ne jamais le réveiller, être civilisé, c’est s’empêcher d’en produire inutilement « car osons le dire, la violence est parfois utile. « La violence qui libère est positive ». C’est pour éviter de produire un Pol Pot que l’éducation, la culture, en un mot la civilisation ont mis en place des normes pour contenir cette violence humaine ou d’en faire usage quand c’est strictement nécessaire.
→ la violence est par exemple nécessaire et légitime lorsque l’Etat en use de manière responsable pour garantir l’ordre et la sécurité. Pour protéger les personnes et leurs biens.
→ Cette mission d’usage légale de la violence vous est confiée, vous policiers et gendarmes, mais aussi à la justice. Car l’Etat, c’est l’armée, la police et la justice. On peut même dire que s’il n’y avait pas ces trois entités ce serait le règne permanent des plus forts sur les plus faibles, notamment les enfants.
→ la violence est également légitime lorsqu’elle est le seul recours à l’individu pour se défendre (légitime défense). Dans les deux cas la charge de la violence doit être proportionnelle à l’agression.
→ s’il y’ a abus, dans l’usage, il y’a infraction donc sanctions pénales.
→ Comme l’écrit mon jeune collègue Papa Sarr, «