République parlementaire et laïcité (1870 – 1914)
République parlementaire et laïcité (1870 – 1914)
La IIIème République naît en plein drame. En effet la guerre continue : à partir du 18 septembre, Paris est investie et Gambetta quitte Paris pour animer la lutte en province.
Impuissant, le gouvernement signe l’armistice le 28 janvier 1871. Bismark souhaite un véritable interlocuteur lors du traité de paix, il y eu des élections le 8 février 1871. Il y eu des élections à l’Assemblée nationale : républicains et surtout gambettistes écrasés par conservateurs. Thiers est élu « chef du pouvoir exécutif de la République ». Le 10 mai, le traité de Francfort impose à la France le paiement d’une indemnité de 5 milliards de francs-or ainsi perte de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine. La conscience nationale va les hanter jusqu’en 1914.
I. Naissance du régime
a) La Commune : l’Assemblée est en majorité monarchique. Paris est un plein malaise, les élections de février ont su montrer le sentiment républicain. L’Assemblée nationale s’installe à Versailles : supprime le solde des gardes nationaux et le moratoire (= délai) des loyers. 18 mars des Emeutes éclatent à Paris. Thiers quitte Paris pour Versailles. La Commune s’installe, affirmation de l’autonomie parisienne. Le Conseil général de la Commune est élu : une guerre entre versaillais et communards commence en avril. Une « semaine sanglante » du 22 au 28 mai y met fin : exécutions, exil, déportation des insurgés. Les Communards issus des métiers qualifiés et de l’artisanat.Courants très divers : patriotes déçus, jacobins révolutionnaires, socialistes de l’Internationale. La Commune, interprété par Marx, démontre qu’aucun autre régime de la République n’est tolérable.
b) La victoire des républicains :