résistance
Introduction: Le 10 mai 1940, l’offensive de la Wehrmacht (armée allemande) met fin à la ‘’drôle de guerre’’ et marque le début de la bataille de France qui se solde par une invasion des pays alliés du front Ouest: la France, le Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Elle se termine le 22 juin 1940, par la défaite des forces armées françaises et la signature de l’armistice par le gouvernement Pétain. La France est alors divisée en deux zones: la zone occupée, par l’Allemagne, au Nord et la zone dite ‘’libre’’ au Sud, gouvernée par le régime collaborationniste de Vichy, qui mène une politique autonome de persécution des Juifs en accord avec les nazis. Durant cette période, la France fait l’objet d’un véritable pillage économique, humain, financier et territorial, la répression et les pénuries étant omniprésentes. Il se créé alors deux camps parmi les Français: les Résistants qui luttent contre l’oppression allemande et les collaborateurs, partisans de l’Allemagne qui leur procure des avantages en échanges de services (accusations de Résistants, propagande…). Le 18 juin 1940, le général de Gaulle a appelé à la radio les Français qui avaient une quelconque compétence militaire à venir le rejoindre à Londres. Ceux qui ont répondu à son appel sont normalement classés comme membres de la « France libre » ou résistants de l'extérieur. La résistance de l'intérieur concerne les hommes et les femmes qui, en France, soit en zone occupée, dite zone Nord, soit en zone Sud, non occupée jusqu'en novembre 1942, se sont organisés pour perpétrer des actions contre les forces de l'Allemagne nazie, donc contraires à la légalité de l'occupant ou du gouvernement de Vichy. À l'origine, en 1940, la France libre crée en métropole des réseaux de renseignement, et les premiers contacts avec les mouvements de résistance intérieure sont établis fin 1941. L'unification des deux résistances sous l'égide du général de Gaulle,