Résumé comtesse des digues
« La comtesse des digues » raconte l’histoire d’un fleuve, l’Escaut et de la vie des gens autour de lui, dépendants de lui pour la culture de l’osier, pour leurs récoltes, pour leurs maisons. Lorsque la marée haute, le vent, la lune se lient, l’Escaut rompt les digues que les hommes ont construits pour se protéger et là tout est à refaire… C’est précisément pour éviter cela qu’il existe un Dyckgraef, un comte des digues, qui surveille les digues, fait colmater les brèches, gère les différents systèmes d’écluses et d’irrigations. Mais « La comtesse des digues » s’est également une histoire d’amour, amour de l’eau, de la terre, du vent et l’histoire d’une jeune femme à la recherche d’un autre amour, celui d’un homme auprès duquel elle se sentira aussi en sécurité que lorsqu’elle se tenait sur les genoux de son père.
Nous suivons parallèlement l’histoire d’une jeune femme d’affaire qui tient les comptes des digues et qui compte bien être élue Comtesse des digues bien que cela ne se soit jamais produit auparavant et en même temps l’histoire d’une jeune fille qui n’a aucune expérience affective, une vierge qui devrait pourtant prendre époux.
Au pays du Weert, Jules Briat, comte des digues, succombe à sa troisième attaque cardiaque mais depuis longtemps sa fille, Suzanne Briat, avait repris le flambeau et elle faisait tout le travail. Son père lui a transmis l’amour de l’eau, des terres cependant à sa mort, elle veut tout quitter, pour elle rien ne la retient plus au pays. Elle attendrait qu’un nouveau comte des digues soit élu pour partir mais en attendant elle continuerait à faire son travail de Dyckgraef aidée de Triphon, ce beau et grand jeune homme qui travaille pour eux depuis longtemps.
Suzanne n’a jamais considéré Triphon comme un domestique mais plutôt comme un associé de son père et elle ne peut s’empêcher de le trouver attirant surtout lorsqu’il parle des foins, des osiers, des terres ; ils partagent ce même amour