Résumé de la conception existentialiste
L’existentialiste est une conception philosophique qui a eu un grand succès particulièrement après la 2e Guerre mondiale, car les gens croyant que l’humanité n’était qu’une invention humaine cherchaient un sens à ce manque de subjectivité. L’intérêt de cette pensée était très pertinent, car on y décrivait l’être humain sous un angle de subjectivité et de responsabilité individuelle. Sartre explique bien dans l’une de ses conférences ce qu’est l’existentialiste : «doctrine qui rend la vie humaine possible et qui, par ailleurs, déclare que toute vérité et toute action impliquent un milieu et une subjectivité humaine.»[1] Les propos de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, deux grands écrivains engagés existentialistes du 20e siècle, seront pris en considération dans ce texte dans l’aspect des fondements théoriques et celui des liens entre l’humain et cette idéologie.
Tout d’abord, la conception existentialiste se divise en deux concepts très importants soit l’en-soi et le pour-soi. L’en-soi correspond à sa définition, même si elle n’est pas totalement connue ou qu’elle est approximative comme un trou noir. Le seul exemple connu qui a un pour-soi, c’est l’homme. C’est le seul qui a une conscience de soi et qui n’a pas un avenir entièrement déterminé comme un arbre ou une roche par exemple. Jamais on ne verra un caillou entreprenant, il n’aura aussi jamais de but et jamais les moyens d’en avoir un, car il ne possède pas de subjectivité! L’homme est le seul à pouvoir avoir des buts tels que construire un pont. De plus, son pour-soi est aussi perçu comme un projet. Cependant, pour certain, cela peut être très angoissant, car ça implique des décisions. Cette attitude de vouloir s’enfuir des responsabilités est très présente. Par exemple, un juge qui n’assume pas son verdict en disant que ce n’était pas son choix, mais plutôt celui des lois et de l’autorité qui les a mis en place ou encore un cas plus actuel de déresponsabilisation,