PEUT-ON SE PASSER DES PROFS ?

Systématiquement, l’essor des nouveaux modes de communication et d’information apparait comme un moyen didactique novateur. Cet avènement technologique a suscité angoisse professionnelle et agressivité lors d’une de mes interventions auprès de psychologues. Je me demande alors en quoi ses interrogations recouvrent un caractère universel et intemporel ?
Pour ma part, concepteurs et utilisateurs de ces technologies ignorent l’essence (les contingences) du professorat car ils se fondent sur la corrélation erronée que tout apprentissage relève d’un enseignement. Utopiquement, ces moyens communicatifs supplanteraient les professeurs. Ce concept s’appuie sur la déroutante perméabilité de l’individu à assimiler quotidiennement un savoir applicable qu’il soit intrinsèque ou provoqué par des situations exogènes ou encore délibérément voulu. Toutes ces considérations se rejoignent sur l’étonnante faculté de l’individu à apprendre.
Cependant, l’enseignement ouvre les frontières de cet apprentissage dégagé de toutes institutions éducatives pour transmettre un savoir universel et indispensable même si son utilité ne trouve pas de fondements immédiats par les élèves. L’école à la maison peut paraître comme un palliatif mais cloisonné intellectuellement.
Je suis persuadé que la sphère institutionnelle comprenant ses acteurs, ses structures, son schéma temporel est indispensable et a à charge de toucher tous les élèves, de pérenniser un savoir face à un monde en constante évolution.

PEUT-ON SE PASSER DES PROFS ?

Systématiquement, l’essor des nouveaux modes de communication et d’information apparait comme un moyen didactique novateur. Cet avènement technologique a suscité angoisse professionnelle et agressivité lors d’une de mes interventions auprès de psychologues. Je me demande alors en quoi ses interrogations recouvrent un caractère universel et intemporel ?
Pour ma part, concepteurs et utilisateurs de ces