révolte/résignation
Le texte contemporain d’Henri Pena-Ruiz met en valeur les pensées de Jules César, avant que celui-ci ne franchisse le Rubicon, fleuve dont les autorités romaines ont interdit la traversée dans les années 50 avant JC. Ce texte met en avant le libre arbitre et la difficulté de faire des choix. On présuppose que deux attitudes sont possibles face à une autorité, la résignation ou la révolte. Mais laquelle est préférable ? Répondre à ce sujet reviendrait à se poser la question du bien commun. Nous pourrions considérer que se révolter face à une situation inacceptable, d’exploitation ou de domination extrême, est indispensable. La révolte vise à renverser un état de fait, cependant, ne l’utilise-t-on comme simple réponse à un problème lorsque nous n’avons aucune solution ? La révolte n’entrainerait elle pas plutôt le chaos, la guerre? Face à cela, la résignation ne serait-elle pas une réponse plus favorable à l’ordre de la société et le bien commun ? Nous envisagerons tout d’abord, que la révolte est nécessaire pour l’humanité. Dans un second moment nous considérerons que la résignation est au contraire une solution plus adaptée.
Nous pouvons considérer que la révolte est indispensable pour la garantie du genre humain. Enfreindre les lois, la justice est une marque d’illégalité, mais les lois sont-elles toutes justes ? Certaines situations insupportables nous indignent, et notre morale nous oblige à se soulever face à une situation intolérable. L’abolition de l’esclavage n’a été établie, que par ce que certaines personnes se sont opposées à cette violence. Nous ne pouvons-se résigner à être battu, frappé, blessé, malmené par un autre individu sans réagir, à accepter de subir la volonté de l’autre lorsque celle-ci nous offense ou offense autrui. La révolte peut être considérée comme un moyen de défense pour réaffirmer sa liberté et ses droits d’être humain. Il peut