Rôle social des écrivains

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Note Observations

Dans l’œuvre les Rayons et les Ombres, Hugo fustige les auteurs non engagés qu’il décrit comme « inutile[s] ». Il définit ainsi le rôle de l’écrivain, porte-parole et dénonciateur du peuple, incapable de formuler ses propres craintes et critiques. Mais les écrivains doivent-ils pour autant être toujours au service de la population ? Nous montrerons en premier lieu que la littérature engagée est présente dans de nombreux conflits sociaux. Puis nous verrons que la littérature non engagée peut être tout aussi utile à la population.
Pour commencer, dans la littérature, l’écrivain engagé s’affirme avant tout dans un rôle de témoin universel : il est donc investi d’une mission d’observation et de dénonciation de la société. Par son étude, il doit être capable de formuler les doléances de la société et de défendre les intérêts d’une population. C’est le cas par exemple des auteurs Réalistes et Naturalistes tels qu’Emile Zola qui se posent comme porte-paroles de la classe ouvrière. Dans L’Assommoir, Zola décrit la chute de sociale de Gervaise qui entraîne En faisant le portrait d’une classe sociale miséreuse, leur but est de dévoiler la réalité stricte des faits pour tenter de faire évoluer le système social par l’exemple.
Cependant, l’engagement politique peut également servir à dénoncer un autre fléau social : la guerre. Selon Primo Levi, « Si la littérature n’est pas faite pour rappeler les morts aux vivants, elle n’est que futilité ». Voltaire, quand à lui, évoque ironiquement les « boucheries héroïques » et critique vivement l’engouement des hommes pour le conflit en appelant à prendre du recul. Ainsi les écrivains apportent-ils une preuve, une marque indélébile de la guerre : leur démarche s’inscrit dans un devoir de mémoire. Ils ont pour mission de rappeler sans cesse les erreurs passées pour éviter leur réitération.

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