Samah
Le concept et la méthode phytosociologiques se sont développés en Europe voici plus d’un siècle, sur un continent humanisé depuis des millénaires. En effet, la classification des groupements végétaux ne pouvait guère trouver terreau plus favorable que dans les paysages cloisonnés et parcellisés de notre vieux continent.
À l’inverse, le continent américain, avec ses grandes continuités naturelles, ses territoires « sauvages » préservés, présentait aux botanistes et aux écologistes pionniers du siècle dernier un espace favorable à la naissance de la théorie du climax et des successions écologiques
Le concept phytosociologique a été formulé à Montpellier en 1897, lorsque Flahault publia son mémoire sur la végétation méditerranéenne. Pour lui,
Une association est l’ensemble des espèces adaptées aux mêmes conditions physico- chimiques et qui se font nécessairement cortège.
Plus tard en 1910, Flahaut et Schröter écrivirent :
Une association végétale est une communauté végétale de composition floristique déterminée, présentant une physionomie uniforme, et croissant dans des conditions stationnelles uniformes.
Braun-Blanquet, en 1915, donna la définition suivante :
Une association est un groupement végétal plus ou moins stable, en équilibre avec le milieu ambiant, caractérisée par une composition floristique déterminée, dans laquelle certains éléments exclusifs, ou à peu près, appelés espèces caractéristiques, indiquent par leur présence une écologie particulière et autonome.
Définition de la phytosociologie :
La phytosociologie est la discipline de la botanique qui étudie la communauté végétale en se basant sur les listes floristiques les plus exhaustives possible, elle est l’une des branches de l’études de la végétation laquelle peut s’appuyer d’autres types d’approches (physionomique ,climatique , agricole, sylvicole)
L’analyse comparative des groupements des végétaux permet de définir des catégories d’association végétales, la