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3.1. Les infections respiratoires
L’air inhalé, étant porteur d’agents pathogènes, peut être à l’origine d’infections des voies respiratoires dont les signes cliniques sont différents selon la localisation de l’infection (fig.7 p.46) :
- rhinorrhée séromuqueuse ou mucopurulente pour une rhinite
- obstruction nasale, fièvre et toux pour une rhinopharyngite
- douleur à la déglutition et perte de la voix pour une laryngite
- dyspnée, toux avec expectorations, douleurs thoraciques et asthénie pour une bronchite ou une pneumopathie. Une angine se localise au niveau du pharynx et une trachéite, au niveau de la trachée.
Généralement bénignes, les infections respiratoires guérissent en quelques jours mais l’administration de certains médicaments peut soulager les symptômes. C’est le cas :
- des antalgiques, médicaments utilisés contre la douleur,
- des antipyrétiques, médicaments utilisés pour faire baisser la fièvre,
- des fluidifiants qui rendent le mucus plus fluide (plus « liquide ») et donc plus facile à expectorer par exemple chez un individu qui présente un cas d’une bronchite, avec toux et expectorations,
- des vasoconstricteurs diminuant l’écoulement nasal,
- des anti-inflammatoires,
- des antibiotiques, uniquement si l’infection est d’origine bactérienne.
3.2. L’antibiothérapie dans les infections respiratoires
Un antibiotique est une substance capable d’inhiber le développement des bactéries (= bactériostatique) ou de détruire les bactéries (= bactéricides).
Cette substance peut être soit naturelle élaborée par un micro-organisme, soit un analogue de synthèse.
Les antibiotiques présentent différents modes d’action au niveau des bactéries : il peut intervenir au niveau de l’ADN bactérien, des ribosomes, de la membrane ou de la paroi… (fig.8 p.46)
L’administration d’antibiotiques constitue une antibiothérapie.
D’après l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament