satire du système judiciaire
Zadig ou la Destinée, chapitre 2 : Le chien et le cheval
Dans le troisième chapitre, Voltaire fait la satire de la justice à travers le procès de Zadig. Voltaire se moque subtilement de la justice en dénonçant ses défauts.
Tout d’abord, l’accusation portée à Zadig est non fondée. Il fut très vite accusé de vol alors que le héros faisait juste croire qu’il avait vu le chien et le cheval. Voltaire dénonce donc la naïveté et l’absurdité du veneur, de l’eunuque et des juges.
Ensuite, on remarque une disproportion entre l’accusation étant non fondée et la sanction. Zadig est condamné à aller au Knout et passer le reste de sa vie en Sibérie. Or, même si son accusation avait été justifiée et concrète, de tels mesures de sont pas employés pour le vol d’un chien et d’un cheval.
De plus, on comprend que les juges n’acceptent pas d’avoir tort puisque même après la retrouvaille du chien et du cheval (qui prouve l’innocence de Zadig), ils condamnent encore l’homme à payer une amende. Zadig doit ensuite plaider sa cause à un conseil pour pouvoir ensuite être libéré. Il donc condamné pour avoir dit ce qu’il n’avait point vu.
Voltaire emploie ensuite des figures de styles pour insister sur l’aspect ironique. Il se moque du conseil à travers des hyperboles et des antiphrases comme « cette auguste assemblée » ; « étoiles de justice » ; « miroirs de vérité ».
Voltaire dénonce donc l’incapacité des personnes de justice dans ce chapitre en utilisant un registre satirique.