Scenes abercrombie
A 50 m à la ronde on peut déjà sentir ce parfum entêtant reconnaissable entre mille. Pour pénétrer dans le magasin on passe sous un grand portail qui ferrait penser à celui du château de Versailles, des touristes se prennent en photo devant l’écriteau de l’entrée affichant « Abercrombie and Fitch ».
Je traverse une allée bordée d’arbres symétriquement taillés afin de pouvoir accéder à la véritable entrée du magasin. La musique et l’odeur sont de plus en plus fortes : ça y est j’y suis enfin.
Un mannequin ainsi qu’une photographe attendent les touristes pour immortaliser ce moment symbolique de l’entrée dans le « temple » Abercrombie. Dommage, personne ne prend de photos avec lui malgré son grand sourire et son gilet ouvert sur ses tablettes de chocolats. Je dois l’avouer j’éprouve un petit peu de pitié.
La boutique est étendue sur quatre étages, tous les vêtements sont parfaitement pliés et rangés par couleur, on oserait à peine y toucher.
Je croise toutes les nationalités et toutes les générations, Abercrombie c’est un peu le passage obligé pour tout touriste visitant Paris. Les gens se promènent dans les allées du magasin comme s’ils étaient dans un musée, il y a des fresques sur les murs, des statues, les escaliers sont lumineux et les rampes sont en fer forgé avec des dorures.
Je croise des agents d’entretien à l’air agacé de sans cesse passer le balai « pour rien », car deux secondes après c’est un groupe de cinq touristes japonais qui marchent sur le sol encore humide.
Il y a aussi des mannequins/vendeurs (on ne sait jamais vraiment ce qu’ils font) qui dansent comme des automates, tongs aux pieds et manteaux sur le dos. Je trouve cela étrange mais ce doit être « l’american style ».
Je ne tiens pas longtemps, les lumières tamisées me font mal aux yeux et les vêtements ne sont pas d’une beauté époustouflante malgré des prix avoisinant en moyenne 100 € par article.
En me dirigeant vers