Schopenhauer: "l'etonnement philosophique"
1) Le problème philosophique, c’est ce qui a rendu l’écriture d’un tel texte nécessaire. Schopenhauer a voulu clarifier ce qui distingue l’homme des animaux. C'est-à-dire qu’il a considéré que notre étonnement, notre conscience, notre réflexion sont confus, et donc a voulu établir un lien entre ces éléments pour définir ce qu’est qu’avoir un esprit philosophique. La conscience de la mort et le savoir de l’existence semble bien être l’apanage des hommes. Si un monde était parfait et sans douleur, l’homme ne s’interrogerait pas sur sa propre existence. Mais pourquoi seul les êtres humains s’interrogent ainsi sur leur existence ? D’où nait cette philosophie ?
2) Schopenhauer répond à cette question en considérant l’homme comme un être profondément métaphysique, qui s’étonne face au monde, face à la vie, à l’existence. L’homme est le seul être qui se pose des questions sur l’existence puisqu’il est étouffé par la conscience de sa mort. De plus, l’homme vit, existe par sa propre conscience et la philosophie qui le pousse à la réflexion. Il s’interroge sur son existence désespéré de comprendre la vie et la mort. La raison est propre à l’homme et fait de lui un « animal métaphysique ». L’auteur met en avant l’importance de la métaphysique et de la philosophie pour aider l’homme à accepter l’absurdité du monde. D’après Schopenhauer, la philosophie nait de l’étonnement au sujet du monde et de notre propre existence.
3) Dans ce texte, nous avons trois grandes étapes de l’argumentation. Tout d’abord, Schopenhauer distingue clairement l’homme du reste des êtres vivants. Seul l’homme est indécis face à l’idée d’exister. Pour tous sauf pour l’homme, la vie est quelque chose de naturelle. L’homme subit un étonnement face à l’existence.
Ensuite, dans une deuxième partie, l’absurdité de la vie humaine est montrée. L’homme est le seul à avoir pleinement conscience qu’il existe et que son existence est