Schopenhauer
Schopenhauer y répond par la thèse suivante : si l’homme souhaite vraiment être heureux il doit ressentir la souffrance, le manque, la privation, s'éloigner de ses biens, ses privilèges pour en ressentir la valeur. La seule chose positive et durable pour l'homme n'est donc que la douleur et son retour car ce n'est qu'à cet instant qu'on se rend compte qu'on a été moins mal et donc qu'on a éprouvé du plaisir. Son argument principal est que selon lui, le bonheur peut paraître finalement inaccessible dans la mesure où l'homme connaît trop de difficultés, d'obstacles à satisfaire un désir. L’appel aux souvenirs d'une souffrance passée supprimée par la satisfaction apportée par les biens que nous possédons est préférable.
Nous allons tout d’abord étudié le texte chronologiquement en procédant à l’explication de texte.
Ligne 1 à 3 : L’auteur nous présente ici sa thèse : Selon lui, la satisfaction ne vient pas à nous d’elle-même. On éprouve de la satisfaction parce qu’il y a d’abord eu désir et donc privation. Le plaisir en soi n’est donc que la fin d’une souffrance. Le désir se manifeste par un sentiment de manque concernant un objet qu'on s'imagine comme source de satisfaction. Il s'accompagne généralement d'un mouvement spontané pour combler ce manque. Les désirs peuvent se multiplier à l'infini et varient en fonction des individus. C’est ce qui nous distingue des autres espèces. Selon Schopenhauer, si l'homme éprouve une satisfaction, c'est parce qu'il a d'abord éprouvé un désir provoqué par un manque c’est-à-dire l'absence de quelque chose. En somme, le plaisir en soi n'est que la fin d'une souffrance. Pour qu'un homme éprouve du plaisir il doit nécessairement passer par une étape de privation. Ainsi, un homme qui n'éprouve pas de frustration à l'égard d'un objet, d'un désir ne peut être satisfait pleinement.
Après