Schrodinger "qu'est-ce que la vie ?"
En 1866, un moine morave nommé Grégor Mendel découvre les "lois de l’hérédité" en étudiant la transmission de caractères dans des générations successives de pois. Il crée le concept d’hérédité particulaire, c’est à dire qu’il imagine que les caractéristiques de la plante sont portées par des particules présentes dans celle- ci et que les génération suivantes naissent de la réunion d’une particule provenant du « père » et d’une particule provenant de la « mère ». Il peut ainsi « prédire » les résultats de croisements dans ces plantes expérimentales. L’hérédité peut être réduite à la transmission de particules. Cette théorie passe totalement inaperçue.
En 1868, Haeckel, étudiant la fécondation, décrit le spermatozoïde comme une cellule réduite à son noyau, il affirme alors que l'information héréditaire réside dans le noyau.
En 1869, un jeune chimiste suisse nommé Friedrich Miescher essore des bandages purulents... Avec le pus, il dispose d'une source commode de globules blancs, des cellules qui l'intéressent en raison de leur gros noyau. Miescher extrait des noyaux une substance qu’il baptise nucléine (du latin nucleus, noyau). Il s’intéresse alors à la composition chimique et relève que le noyau renferme une substance riche en phosphore associée à des protéines.
En 1882, Fleming observe pour la première la formation de chromosomes lors de la division cellulaire.
En 1885, Weismann énonce sa célèbre théorie dite de la continuité germinale. Il considère que le contenu des cellules reproductrices (germinales) se transmet de génération en génération et qu’il est seul responsable de l'hérédité. Les autres cellules qui constituent le corps de l'être vivant (cellules somatiques) sont amenées à disparaître avec la mort de l'individu. Cette distinction entre cellules sexuelles et cellules somatiques permet à Weismann de récuser la notion de transmission des caractères acquis,