section
Ces quais sont constitués par des palplanches métalliques plates, battues verticalement et assemblés sous forme de piles circulaires, ou d'enceintes gabionnés.
Ces gabions séparés peuvent former un front d'accostage discontinu et jointif, constituent un soutènement d'un remblai arrière.
Pour cette dernière situation sa hauteur peut être réduite et le rideau arrière (partie arrière du gabion) ne joue que le rôle d'ancrage. Les parois de ces cellules ne supportent aucun effort de flexion mais simplement des efforts de traction normaux à la ligne des joints qui doivent évidemment, être conçus pout permettre un agrafage suffisamment résistant des palplanches l'une après l'autre.
1.4.2. Quai avec écran plan : [3]
La poussée des terres et les autres efforts appliqués sont transmis, par flexion de l'écran, au sol de fondation (fiche encastrée ou simplement butée) et à un ou plusieurs ancrages dans la partie supérieure de l'écran.
A) Quai en palplanche à module :
Les ancrages sont le plus souvent constitués par des tirants passifs en acier disposés en une ou deux nappes, attachés sur un ouvrage d'ancrage constitué par un petit rideau arrière ou une palée de pieux inclinés; les tirants peuvent parfois être actifs (c'est-à-dire précontraints) et forés. L'ancrage du rideau peut aussi être assuré par une plate-forme horizontale en béton armé, ses pieux inclinés reprenant les efforts horizontaux.
Cette plate-forme, supportant une partie du remblai arrière et les surcharges d'exploitation permet de réduire, par effet de chaise, la poussée sur le rideau de palplanches. On peut même, pour la réduire davantage, constituer un talus sous la plate-forme (quai creux) à condition de prévoir une pente suffisamment faible pour ne pas risquer de fuite de matériaux fins du sol derrière la plateforme, ce qui induirait un effondrement local du terre-plein. Par économie supplémentaire, et pour réduire la dénivellation hydrostatique,