Semble-t-il alors important de préserver une culture commune entre les générations ?
Bernard PREEL dans « Générations la drôle de guerre » affirme que la transmission su code culturel ne cesse jamais entre les générations même si former les jeunes à une culture commune avec les plus anciens se révèle un travail difficile. Car ce désir des plus anciens d'informer, d'enseigner est en quelque sorte un devoir de mémoire nécessaire et bien que les jeunes aient le droit de fonder leur propre culture, il est nécessaire selon Etienne GRUILLOT dans « Petite chronique de la vie comme elle va » d'éviter l'inculture qui se prive de la compagnie de ceux qui enchantent le monde des vivants. L'héritage culturel est aussi important que l'héritage social, il ajoute même que sans culture l'individu ne serait que biologique, qu'abstraction. PLANTU sous une forme humoristique accuse les jeunes d'inculture en les montrant incapables de situer dans le temps la date du 11 novembre alors que figure derrière eux la statue d'un poilu. Ne pas préserver une culture commune restreint forcément le dialogue ce qui est préjudiciable, car ainsi que l'explique Bernard PREEL, le cycle de la vie ne s'arrête pas de tourner et la transmission du code culturel ne doit jamais cesser.
Chaque génération aime à se montrer différente, plus inventive, plus en mesure de changer les choses et elle existe en s'affirmant en se créant une identité propre. Elle refuse d'écouter les anciens et commet des erreurs mais ces expériences sont nécessaires à son accomplissement. Il semble toutefois nécessaire qu'elle préserve une