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Lorsqu'on étudie les relations entre la Grande-Bretagne et l'Europe, on peut déceler, depuis l'arrivée de Tony Blair au pouvoir en 1997, un tournant dans l'évolution de la politique européenne britannique. Promu au poste de Premier ministre, Tony Blair allait en effet témoigner d'un fort enthousiasme sur la question européenne. Sa position très favorable à l'Europe est apparue d'emblée quasi volontariste et marque une rupture nette avec la politique des Tories [1], tout comme elle ne correspond pas à la tradition travailliste dans ce domaine [2].

Encore, dans l'opposition, le New Labour avait annoncé son intention de rompre avec la politique européenne de John Major, qu'il n'hésitait pas à accuser d'avoir en quelque sorte marginalisé le Royaume-Uni au sein de l'Union européenne et d'avoir renoncé, sous la pression des eurosceptiques de son parti, à jouer un rôle actif dans la construction européenne.

Aujourd'hui, le gouvernement doit faire face à plusieurs enjeux européens qui s'intègrent dans les responsabilités communautaires et les échéances électorales qui vont rythmer l'agenda du Premier ministre jusqu'en 2006.

Une nouvelle tonalité favorable à l'Europe

Une fois au pouvoir le nouveau gouvernement travailliste de Tony Blair multiplie les déclarations destinées à témoigner de la volonté de mieux ancrer la Grande-Bretagne en Europe et de lui faire jouer un rôle de premier ordre. Il s'agissait de réhabiliter tout comme de renforcer la place de la Grande-Bretagne en Europe. Outre les discours de Tony Blair, ceux de Gordon Brown, le Chancelier de l'Echiquier et de Robin Cook (ancien secrétaire au Foreign Office) ou encore de Jack Straw[3], le ministre de l'Intérieur se sont à cet égard montré nettement plus positifs et constructifs que ceux de leurs prédécesseurs.

Sans doute chagrin de voir le couple franco-allemand occuper le devant de la scène européenne, Tony Blair s'affirmait à plusieurs reprises déterminé à attribuer à son pays un rôle

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