Shadow banking
Aujourd’hui, dans un contexte de crise, la réglementation dans le domaine bancaire s’est plus qu’accru ces dernières années, afin d’éviter de réitérer les erreurs du passé. Toutefois, cette réglementation a ses limites et notamment sur tout ce qui concerne le « Shadow Banking » ou « La Banque de l’ombre. On pourrait donner comme définition du « Shadow Banking » : activité de banque, menée par des entités qui ne recevant pas de dépôts ne sont pas régulées en tant que banques et donc qui ne sont pas soumises à la réglementation bancaire et en particulier aux règlementations Bâle I et II.
Le problème étant que c’est qu’il est considéré comme une finance parallèle qui est légale puisqu’aucune réglementation existe à proprement parler, c’est simplement mal vu dans le monde de la finance. Là où le « shadow banking » est prédominant c’est dans les paradis fiscaux. Les Etats ne font rien pour réglementer ce problème, le fléau est tel, qu’aujourd’hui, le poids du « Shadow Banking » est supérieur à celui de du système qui est règlementé. Elle représenterait selon le Conseil de Stabilité Financière, 67 000 Milliards de dollars, soit 33,5 fois le PIB de la France.
Plus concrètement, le « Shadow Banking » correspond à des conflits d’intérêts, des évasions fiscales, l’important est d’éviter la fiscalité à tout prix afin d’avoir une meilleure rentabilité dans les placements financiers et cela en tout impunité. Pourquoi ces institutions ne sont pas règlementées ? Simplement car elles ne reçoivent pas de dépôts.
Le problème est le risque systémique. Ces institutions ont beaucoup de poids dans notre économie, et vu qu’elles ne sont pas soumises à Bale I et II, elles n’ont pas besoin d’avoir de fonds propre pour investir dans ces fameux « Hedge Fund ». Il n’y pas de protection de l’investisseur, c’est de la spéculation la plus totale.
On peut donc se poser la question si le « Shadow Banking » n’est pas responsable des multiples crises qu’a traversé le