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Cependant, et c’est une autre originalité du projet, là où les contraintes environnementales posent encore des défis majeurs, essentiellement dans les vastes étendues de territoire peu peuplées, semi arides ou oasiennes, le choix a été fait d’ériger des régions dont cette spécificité est précisément reconnue, dans l’intention déclarée de les faire bénéficier d’un nouvel élan de solidarité nationale active et conséquente, pour qu’elles puissent mettre en valeur leurs potentialités propres.
l. Tout en maintenant, dans le contexte actuel, les collectivités préfectorales et provinciales, il est préconisé de procéder à l’avenir à une évaluation globale de l’ensemble de l’édifice des collectivités locales, tant pour éviter le dédoublement organique des conseils élus que pour promouvoir l’intercommunalité.
Cette orientation se justifie d’abord par la nécessité de réduire ou d’éliminer l’interférence et les conflits de compétence entre des structures électives superposées sur un même territoire.
Elle se justifie aussi par la volonté de mutualiser les projets et les moyens des communes de base, dans le cadre de regroupements coopératifs institutionnalisés et dynamiques.
m. Globalement, le modèle marocain de régionalisation avancée ne se distingue pas seulement par sa substance dont les contours viennent d’être synthétisés ci-dessus, mais aussi par sa source même et par sa motivation. Le projet découle d’une Volonté Royale délibérée et d’un engagement libre et souverain de l’Etat unitaire marocain.
Il ne résulte pas d’un quelconque accommodement avec des particularismes ethniques, culturels ou confessionnels plus ou moins exacerbés.
Il s’inscrit dans la continuité d’un processus graduel de décentralisation et de démocratie locale, désormais plus que cinquantenaire, tout