Simone de beauvoir
Simone de Beauvoir nous présente la situation des femmes de son époque. Elle nous les montre comme étant des personnes en colère envers leur propre situation. Il semblerait toutefois qu’elles se résignent à leur statut inférieur et n’essaient pas de remédier à leur vie qui semble si malheureuse. C’est pourquoi Simone de Beauvoir nous dit « (qu’( il n’y a pour la femme aucune autre issue que de travailler à sa libération. » (Simone de Beauvoir, 1949 : 349) Les femmes doivent travailler sur la libération de la condition aliénée à laquelle elles font face. De plus, elles doivent se libérer de cette image de fatalité qu’elles posent sur leur situation.
La femme est coincée dans cette situation aliénée, car elle ne connaît aucune autre manière de vivre. Ont lui confie les tâches domestiques et familiales et elles se pensent dépendantes de l’homme qui subvient aux besoins financiers de la famille. Comme Simone de Beauvoir nous en fait part : « elle s’occupe sans jamais rien faire : elle s’aliène donc dans ce qu’elle a ; cette dépendance à l’égard des choses, conséquence de celle où la tiennent les hommes, explique sa prudente économie et son avarice. » (Simone de Beauvoir, 1949 : 317) Pour que les femmes se sortent de cette situation aliénante, les hommes doivent leur venir en aide, car elles ignorent comment se libérer de cette emprise. Comme le dit Simone de Beauvoir : « Qu’on lui ouvre l’avenir, elle ne sera plus obligée de s’installer dans le présent. » (Simone de Beauvoir, 1949 : 318) Par la suite, si les femmes sont incapables de se libérer, c’est parce qu’elles croient en la fatalité de leur destin. Simone de Beauvoir sait que les femmes seraient capables de grandes choses, « quand on appelle concrètement les femmes à l’action, quand elles se reconnaissent dans les buts qu’on leur désigne, elles sont aussi hardies et courageuses que les hommes. » (Simone de Beauvoir, 1949 : 315) Si les femmes croyaient en leurs