Sis - site d'injection supervisé
Défis sociaux et transformation des sociétés
387-101-AH gr. : 63343
Changement social : site d’injection supervisée
Résumé de lecture
Travail présenté à :
xx
Département des sciences humaines
xx
24/02/12
Introduction
La consommation de drogue est un phénomène bien connue des sociétés modernes. Celui-ci est vu comme étant immoral dans une communauté où l’on prône des valeurs comme la santé, la sécurité et l’autonomie pour en nommer que quelques-unes. Et donc, personne ayant été élevé dans ce genre de milieu peut se montrer indifférent à un projet, dit humanitaire, qui rend la consommation de drogues dures légales à l’instar de quelques conditions. C’est la question qu’amène le débat sur l’efficacité et la nécessité des sites d’injection supervisée (S.I.S.) partout dans le monde. D’ailleurs, en 2011, le Canada en a approuvé son usage dans la plupart des milieux désœuvrés en besoin de tels services. Dans l’analyse qui suit nous verrons pourquoi le Canada et plusieurs autres pays dans le monde en ont jugés ainsi et nous ferons le tour de la question concernant ces S.I.S. en passant par des aspects tels que les valeurs et enjeux éthiques de ses approches, le S.I.S. Insite à Vancouver et le changement social.
Partie 1 : Les sites d’injections supervisée
Tout d’abord, les S.I.S. sont un lieu sécuritaire où les utilisateurs de drogues intraveineuses (U.D.I.) peuvent venir consommer sous la supervision de personnel médical et se procurer du matériel stérilisé pour éviter, en autre, toute propagation de maladies telles que l’hépatite qui affecte plus de 87% des U.D.I. à ce jour. On considère la Suisse comme pionnier de ce mouvement puisque c’est elle qui introduisit en 1986 le premier S.I.S. D’autre virent ensuite le jour à Rotterdam aux Pays-Bas et à Francfort et Hambourg en Allemagne. Le principal objectif de ces centres humanitaires est de réduire les méfaits autant physiques que sociaux liés