Tpe dechet
Nietzsche est un philosophe de 19ème siècle qui remit en question pas mal de grandes notions de la philosophie classique, comme par exemple en affirmant que « dieu est mort ». Dans ce texte il s’attaque à la question de la moralité, mais aussi à celle de la nature de l’homme. On le sait, les philosophes ont beaucoup discuté pour savoir si l’homme est méchant volontairement et naturellement, ou au contraire si ce n’est pas l’inverse. Ici par ailleurs, Nietzsche s’emploie à démontrer que la notion de moralité telle qu’elle est utilisée, ne veut rien dire, puisque chacun vise son propre bien et sa propre conservation. Y a-t-il un bien et un mal objectif qui en découle? Ce qui nous amène à nous demander ce qu’est le bien ? Ne sommes nous pas victime d’une illusion quand nous décidons que tel acte moral est bien ou mal. Pour Nietzsche la morale est subjective autant individuellement que culturellement. On pourra se demander si le bien est vraiment réductible a l’utile de notre conversation. Pour cela nous devrons définir plusieurs termes que Nietzsche évoque tels que l’immoralité ou encore la légitime défense. Pour cela, dans un premier temps, nous allons voir que la morale suppose une intention consciente, puis nous évoquerons les raisons qui font, que certains actes nuisibles ne sont pas considérés comme immoraux. Et enfin, le fait que les actions des hommes se rapportent à leur volonté de conservation et qu’elles ne peuvent donc être considérées comme immorales.
Nietzsche commence ce texte en mettant en évidence la différence morale qui existe entre la nature et l’homme. Selon lui la morale suppose une intentionnalité consciente. En effet, seul l’homme est concerné par la morale et par le jugement de ses actes. La nature, elle, ne fait jamais rien de mauvais, de méchant dans le sens éthique. Alors quels critères doit-on avoir pour qualifier quelque chose ou quelqu’un de moral ou d’immoral ?
L ’ « immoralité » est