Situation grecque
Economie Générale
Synthèse
C’est ce qui s’appelle un cadeau empoisonné. Le 04 Octobre 2009, le nouveau gouvernement socialiste arrive au pouvoir. Il réalise qu’en fait la crise n’a pas épargné la Grèce comme le supposait le gouvernement précédent. En effet, le nouveau premier ministre présente un déficit de 12,7% du PIB et non pas 6%. La situation est dès lors considérée comme dramatique par le peuple grec mais aussi par l’ensemble des pays européens. Car le traité de Maastricht a renforcé l’interdépendance communautaire.
En effet, le destin de chaque pays en situation délicate est étroitement lié à celui des autres, surtout depuis la mise en circulation de la monnaie unique, l’Euro. Ainsi, on peut légitimement se demander, à travers les événements qui ont eu lieu en Grèce, quels risques pèsent sur l’euro.
Avant de distinguer les liens de cause à effet entre la situation grecque et la dépréciation de la monnaie il est important d’analyser les finances du pays. Nous pouvons donc voir que le problème majeur réside dans le fait que les chiffres présentés par le gouvernement dépassent les limites fixées par le Pacte de stabilité signé lors du traité de Maastricht. Cependant la Grèce n’est pas le seul pays qui ne respecte pas le Pacte alors pourquoi la situation du pays est-elle plus préoccupante qu’ailleurs et pourquoi la crise financière a-t-elle frappée la Grèce plus particulièrement ?
Il faut savoir que l’économie grecque est vacillante depuis bien avant la crise. En effet, l’entrée du pays dans la zone euro s’est effectuée à la faveur de comptes publics falsifiés. A cela vient s’ajouter un déficit fiscal du au poids de l’économie souterraine qui représente environ 20%. Enfin la Grèce présente une balance des paiements déficitaire due à sa faible propension à exporter. Les caisses de l’Etat sont donc vides.
On assiste alors à un cercle vicieux que le nouvel ordre économique mondial tend à amplifier. Dans une économie de marché