Siècle des lumières
« Pourquoi peut-on affirmer que le bonheur est au centre des revendications des lumières ? »
Le bonheur définit bien le siècle des lumières. Au 18e siècle, le bonheur cesse d’être un sentiment métaphysique. Il devient une recherche de soi et une quête de plaisir. Mais ce sujet reste réservé à une élite sociale. Les philosophes pensent que le bonheur sur Terre est plus important que le salut religieux, c’est l’une des causes qui mènent le peuple à la révolution française de 1789. D’autre part, il y a eut beaucoup de progrès dans la science notamment grâce à Newton qui découvre la théorie de la gravitation universelle et grâce aux méthodes de classifications des êtres vivants. Pour les philosophes des Lumières le progrès entraîne le bonheur.
Dans le livre Candide de Voltaire, nous pouvons supposer qu’il résume l’expérience qu’est sa vie. Car la question qu’il pose est celle du bonheur. Il se demande s’il est possible de le trouver dans ce monde où le mal existe sous toutes les formes. Pour répondre à cette question, Voltaire décrit la vie d’un adolescent qui va de l’adolescence vers l’âge adulte, avec un apprentissage décrit dans 3 domaines : La formation intellectuelle, l’éducation sentimentale et l’intégration dans la société que l’ont peut appeler la philosophie, l’amour et le pouvoir. Pour Voltaire, nous ne pouvons rentrer dans l’âge adulte que si nous nous sommes libérés de ces trois illusions. Donc, dans ce livre, Voltaire pense que l’homme doit trouver le bonheur en utilisant tout son potentiel.
Mirabeau, en 1789 avec son « Premier discours sur la déclaration des droits de l’homme » essaye de nous mener à croire que plus on aura de raisonnements philosophiques et intellectuels, plus nous serons heureux. Car pour lui, la liberté signifie avoir de la réflexion et de la raison.
Donc pour les philosophes des lumières, être heureux signifie avoir