Sociologie de la déviance
• Généralement la déviance est conçue comme une transgression des normes. Mais cette manière d’appréhender les choses va poser problème, car elle signifie/suppose que toutes les personnes ayant enfreins les normes sont considérés comme déviante.
• Il nous montre que en réalité c’est plus compliqué que cela. Une personne n’est pas déviante par ses actes, mais par l’étiquette que lui offre les autres. Une personne dites déviantes n’a pas forcément commis un acte ou transgressé des normes qui lui feront être cela.
Pourtant il ajoute qu’une personne peut avoir commis un acte déviant mais ne pas être considérée comme telle.
• Pour lui transgression des normes et jugement ne sont pas pareil.
Cette théorie de l’étiquetage est appliqué à une personne que l’on considère avoir enfreint une norme.
Une fois cette distinction faite, ce qui intéresse vraiment Becker, c’est le processus qui amène à considérer quelqu’un comme déviant.
Il s’intéresse à qui créait les normes ? Les appliquent ? Qui appose cette étiquette ?
• Pour lui les étiquettes sont appliqués par ceux qui ont le pouvoirs, au dépend de ceux qui ne sont pas en position de force. C’est donc celui qui à le pouvoir qui étiquette celui qui n’en a pas. Ce sont les groupes dominants, en positions de force qui vont crées les normes, imposer leurs propres règles. Et définir ceux qui sont des outsiders.
Ex : Historiquement, ce sont les Hommes qui ont imposés les normes aux femmes. Au Etats-Unis, début du XXème ce sont les blancs qui ont imposés les normes aux noirs. C’est le pays d’accueil qui définit les normes pour les immigrants, etc.…
• Pour Becker, définir quelqu’un comme déviant et lié à l’imposition des normes.
Au sein d’un groupe, il y a des normes qui sont définit, on attend des membres qu’ils les respectent. Si l’individu ne respecte pas les règles de son groupe, alors il