TRABELSI
ATTIKA

* COMMENTAIRE DE TEXTE

* Sujet : « Sur les évêques, les moines et les clercs » * Texte : Extrait du Concile de 861 (Constantinople)

* BIBLIOGRAPHIE

* L. BREHIER, Les institutions de l’Empire Byzantin, 1970 * J.C CHEYNET, Byzance, l’Empire romain d’Orient, Armand Colin, 2001 * A. DUCELLIER, Byzance IV-XVe, Hachette, 1998 * G. JEHEL, B. BOJOVIC, V. CONTICELLO, Le monde Byzantin du milieu du VIIIe à 1204, Edition du Temps, Juin 2006 * M. KAPLAN, Byzance, Guides belles lettres des civilisations, Février 2007 * M. NICHANIAN, Byzance économie et société, Armand Colin, Septembre 2006

Dans le monde byzantin, le lien entre Eglise et société est très étroit. En effet Byzance est fondamentalement chrétienne. L’Eglise occupe une place prépondérante, elle définit les grandes orientations spirituelles, idéologiques et morales. Elle dispose aussi de cette volonté d’encadrer la vie sociale, mais aussi la formation d’une partie des individus à la fois séculière et régulière. Elle agit fréquemment à travers la réunion d’évêques lors de Concile ou de Synode, là ou s’établit le droit canonique. Le Concile qui nous concerne est celui de Constantinople le 25 Mai 861, il accueille trois cent dix huit évêques, et est composé de dix sept canons, dont cinq que nous avons à étudier et à analyser (1 / 7 / 11 / 12 / 17), s’adressant aux clercs allant à l’encontre de leur fonction mais aussi à tous les fidèles, il vise à apporter des solutions aux déviances de certains religieux, à réformer une partie du système, et à résoudre la querelle entre Ignace et Photius. Celui-ci, est dirigé par Michel III. Michel III dit Michel l’Ivrogne, est empereur de 842 à 867, cependant il restera quatorze ans sous régence de sa mère Théodora, à qui l’on doit l’aboutissement de la crise des images, puis de son oncle Bardas qui remportera de nombreuses victoires face aux Arabes. Avec la fin de l’iconoclasme, certains hommes