Sociologie des mouvements sociaux Erik Neveu Introduction : Les mouvements sociaux suscitent souvent + la réaction que l’analyse car suspicion. Mais les acquis des sces sociales permettent de tenir sur les mvmts socx un discours + éclairant pcq attentif à la fois aux déterminants sociaux des mobilisations et au vécu de ceux qui participent à l’action. Questions alors soulevées : pourquoi certains groupes se mobilisent-ils davantage que d’autres ? Quelle est la rationalité des mobilisations ? Quel y est le rôle des médias ? Comment les systèmes politiques y réagissent-ils ? I/ Qu’est-ce qu’un mouvement social ? Des individus, ayant en commun d’appartenir à une même catégorie soc ont une revendication à faire valoir. Ils expriment leurs demandes par des moyens familiers comme la grève, la manifestation, l’occupation d’un bâtiment public (expl de déc 1995). Le sens commun associe à l’idée de mvmt soc un ensemble de formes de protestation. Problèmes : - à comprendre les mvmts socx - à comprendre pourquoi certains groupes n’y recourent pas (retraités, avocats) A) Dimensions de l’action collective La difficulté naît ici de la polysémie de l’adjectif collectif. L’agir ensemble comme projet volontaire Situations dans laquelle se manifestent des convergences entre une pluralité d’agents sociaux. Pour Raymond Boudon : notion d’effets pervers : processus qui résultent d’une agrégation de comportements individuels, sans intentions de coordination (cf. bouchons quand départs en vacances opération escargot où intention de nuire par coopération). Par ailleurs, les processus de diffusion culturelle sont préjudiciables d’une même exclusion. Il existe un collectif dans les phénomènes de mode ou les styles de vie " jouent un rôle dans la construction d’identités, d’univers symboliques sur lesquels peut s’appuyer l’émergence de mouvements sociaux. Organisations contre mobilisations : confusion interdite ? Différence entre entreprises et mvmts socx dans le degré de revendication,