Société mal oh
Platon, CRITON : l’autorité des lois est fondée sur une convention tacite
L’autorité des lois découle d’un libre engagement du citoyen : Exemple de Socrate condamné à mort. Criton lui propose de s’enfuir mais Socrate ne veut pas. Si les lois sont la vérité, le fait de s’enfuir serait leur désobéir et donc commettre une injustice. Lois : engendrent, élèvent, éduquent les citoyens dans une cité précise. Les lois ne sont pas un obstacle à la liberté, un homme peut les déjouer, mais dans ce cas il doit partir de cette cité. Car celui qui reste dans la cité a fait un accord avec les lois. Celui qui n’obéit pas doit répondre de ses actes, soit convaincre la cité soit se laisser convaincre. La cité a ses avantages, elle est plaisante ( socrate n’est jamais sorti de la cité ). Dans son procès il aurait pu choisir l’exil pour peine mais il ne l’a pas fait.
Aristote : première communauté : familiale
Quand plusieurs familles s’associent : villages
Quand plusieurs villages s’associent : cité.
Société : finalité naturelle.
Cette idée que le Tout est supérieur à la partie se retrouve chez la conception, cette fois-ci religieuse du Grand Être d’Auguste Comte. Dans sa vision de la religion de l'humanité, il soutient que vouloir penser l’individu indépendamment de la Société est une absurdité. La Société n’est pas décomposable. Elle existe avant la naissance de chaque individu et existera encore après sa mort. Elle est le corps mystique de l'humanité, dont chaque homme est une simple cellule. Nous en pouvons pas fragmenter ce qui est indissociable. En tant qu'individu, je dois tout ce que je suis à la Société. J'ai reçu de la société ma langue, ma culture, mon savoir, mes usages, mes pensées, mes espoirs, mon avenir, mon éducation ma culture. L'individu, pensé à part, cela n'existe pas.
La réponse que donne Aristote est très importante : la sociabilité humaine est liée au langage. « La nature en effet, selon nous, ne fait rien en vain ; et l’homme,