Société nta
La société NTA présente alors un mémoire de réclamation à l’administration qui refuse l’indemnisation au 30 octobre 1998. La société NTA assigne l’administration devant le tribunal administratif de Papeete qui fait alors partiellement droit à sa demande dans un arrêt rendu le 24 octobre 2000. Le ministre de la défense suivi de la société NTA font appel de la décision. La cour d’appel de Paris dans un arrêt du 21 septembre 2004 annule l’arrêt de la cour d’appel de Papeete. La société NTA élève le conflit au Conseil d’état estimant que l’administration a abusé de son pouvoir de modification unilatérale. Elle demande donc réparation du préjudice subi du fait de cette modification et de condamner l’Etat au versement d’une somme en dédommagement des surcoûts occasionnés par la modification du contrat. Comment le juge administratif apprécie-t-il les limites du pouvoir de modification unilatérale d’un contrat par l’Administration ?
Le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 22 février 2008, règle l’affaire au fond, annule l’arrêt de la cour