Socrate, platon
I/ Résumé
Socrate, condamné à mort, vit son dernier jour sereinement. Ses disciples qui lui rendent visite sont étonnés de son calme. S’engage alors un dialogue sur la mort et le devenir de l’âme. Il tente de démontrer à ses disciples deux postulats : l’âme est séparée du corps, et elle est immortelle.
En effet, il s’inscrit dans une conception dualiste : l’âme est distincte du corps, et elle s’en sépare dans la mort. Le corps serait du domaine du perceptible, du …afficher plus de contenu…
Il y aurait donc un cycle des contraires, où toute chose devient son opposé. Ainsi, de la même manière que la mort provient de la vie, la vie doit provenir de la mort (palingénésie).
Il défend également la théorie de la réminiscence. Nous avons en nous une “notion” de la
Forme (l’idée) de chaque chose, à laquelle nous comparons ce que nous percevons. Par exemple, lorsque nous voyons un cheval, nous le comparons à l’idée du cheval (immuable et parfaite). Comme nos sens ne nous permettent pas d'accéder à la Forme, cela signifie que nous en avons un savoir inné. La réminiscence c’est se ressouvenir …afficher plus de contenu…
251 - 259
Ses disciples ne sont pas tout à fait convaincus.
Simmias fait une analogie entre la relation qu’entretient l’âme avec le corps avec celle entre la lyre et l’harmonie. L’harmonie dépend de la lyre, comme l’incorporel et le divin dépendent du corps.Cébès ajoute que même en admettant qu’une âme vive plusieurs naissance, rien ne la rend immortelle, et pourrait disparaître après notre mort. Il la compare à un vêtement qui s’use (?).
Ces objections bouleversent l’audience, qui a l’impression d’avoir été flouée par la Socrate.
260 - 263
Socrate rappelle qu’il ne faudrait pas se sentir dégoûté de l’art du raisonnement parce qu’on a