Soin infirmier historique
Au Moyen Âge, la vocation de « prendre soin de son prochain » se trouve étroitement liée à l'idéologie de la religion et de l'Église. Au XVIe siècle, le soin apporté est une assistance aux indigents, aux passants et mendiants.
Les grandes épidémies et les temps de guerre du Moyen Âge ont influencé l'organisation du soin aux personnes malades au sein de congrégations religieuses qui fonderont les premières infirmeries dans lesquelles le soin a vocation de « secourir et soigner ».
Au XVe siècle, la philosophie des soins infirmiers modernes s'est développée dans ce dernier sens, l'idée de nourrir faisant référence à la plus large notion d'assistance aux personnes et à la promotion d'une qualité de vie.
Au XVIIIe siècle apparait la notion de « gouverner les malades » avec le premier ouvrage destiné à donner des instructions à toutes les personnes charitables qui donnent des soins à leurs semblables : les mères, les filles, les sœurs, les curés de campagne, les châtelaines12. Après la Révolution, des personnes vont également militer en faveur de l'instruction des personnes qui soignent et des soins qu'elles prodiguent13.
À Partir de la moitié du XIXe siècle sous l'influence de Florence Nightingale, le terme nurse désigne une infirmière. Le terme nursing désignant les soins infirmiers.
Durant les temps de guerre, Florence Nightingale posa la première pierre des soins infirmiers professionnels avec certains principes qu'elle évoque dans son ouvrage Notes on nursing4.
L’évolution des connaissances et des savoir-faire a permis de développer depuis la fin du XIXe siècle de nouvelles techniques d’exploration ou d’actions infirmières en parallèle de l'histoire de la médecine.
C'est en 1922, en France, que les infirmières reçoivent pour la première fois un diplôme d'État. Cependant, l'infirmière centre toujours ses soins sur le malade, en simple exécutante, la science médicale est réservée au médecin. C’est dans les années 1960 que les infirmières ont