Soins psychiques et integration scolaire dans le 14ème arrondissement : un dispositif original"
J.BARZILAI[1] , S.CALMETTE[2] , S.COTLENKO[3] , C.CHERIAUX-FALLOURD[4] , O.GINOUX1
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A l'heure actuelle, il semble qu'il y ait un consensus bien établi des différents partenaires sur le bien fondé de la politique d'intégration scolaire. Cette politique a des fondements anciens. Nous ne pourrons pas reprendre de manière exhaustive toute l'histoire à la fois du développement de la psychiatrie infanto-juvénile et de l'enseignement spécialisé, mais simplement quelques moments clés afin de restituer le développement du dispositif du 14ème arrondissement dans un cadre plus général.
La fin du 19ème siècle a été marquée par une politique de placement des enfants arriérés. Dès 1909 une loi stipule la création des classes de perfectionnement annexées aux écoles élémentaires pour l'accueil de ces enfants.
Les années 35 voient l'émergence de la psychiatrie infanto-juvénile, une circulaire de 1938 porte sur la collaboration de la Neuropsychiatrie Infantile, de la Santé Scolaire avec le concours de membres de l'enseignement.
Parallèlement, se développe la chirurgie des troubles de l'enfant et de ses difficultés avec les apports de la psychanalyse, la prise en compte de l'environnement qui vont donner lieu à de nouvelles approches des soins.
Pierre Mâle, en 1949, reprend le service de Neuropsychiatrie Infantile à l'hôpital Henri-Rousselle à Paris en mettant désormais l'accent sur le maintien du lien entre l'enfant et sa famille. Ceci dans une approche complémentaire avec le laboratoire de psychologie dirigé par René ZAZZO et la consultation des troubles de psychomotricité et du langage du Professeur J. de AJURIAGUERRA.
Pierre Mâle impulse une collaboration originale entre les ministères de la Santé et de l'Education Nationale qui a permis la création d'une classe spécialisée dans l'hôpital. Les objectifs des prises en charge