soldat breton fusillé pour l'exemple
Il était célibataire, mesurait 1 mètre 56. Il avait les cheveux châtains foncés, les yeux bleus foncés, un nez rectiligne et un visage ovale.
C'était un simple soldat du 19ème bataillon de chasseur à pied. Il a participé aux premiers combats contre l'Allemagne lors de la bataille des frontières (du 10 au 28 août 1914).
Son matricule de recrutement était le 5457.
Le médecin-chef Alexis Buy le suspectait de mutilation volontaire à cause d'une balle qu'il se serait tiré volontairement dans la paume de la main gauche.
A cause de cette hypothèse, Louis RUELLEUX est interrogé et nie catégoriquement les faits.
En effet, suite à la mort d'un camarade il récupère le fusil de celui-ci par le canon, le coup part et se blesse aussi.
Il dit :
« Mais ne croyez pas que je l’ai fait exprès, je ne suis pas un lâche, je suis un Français qui ne demande qu’à retourner au feu »
Mais Louis RUELLEUX est déféré le 17 Octobre 1914 devant le conseil ordinaire du Quartier général de la 5ème armée, reconnu coupable à l'unanimité, il est condamné à mort et se fera exécuté le 19 Octobre 1914 au champ de tir de la Garnison, à Châlons-sur-Marne, dans la Marne.
Le nom de Louis François Marie RUELLEUX figure aujourd'hui sur le monument aux mort d'Ivry-sur-Seine et sur le « Tableau des morts au champ d’honneur » placé dans l’hôtel de ville.
A noter: Sur la liste des orphelins de guerre, on relève le nom de Madeleine Ruelleux