Solidarité familiale
• Différence famille aisée/ famille modeste
Plusieurs enquêtes du CREDOC ou de l’INSEE montrent que les classes supérieures bénéficient d’un réseau social plus étendu, qu’elles peuvent d’ailleurs mobiliser dans certaines circonstances : recherche d’un logement ou d’un emploi, conseils financiers, médicaux, scolaires etc. C’est ce que M. Granovetter (1972) appelle « la force des liens faibles ». Les liens faibles sont les relations avec les amis, collègues, connaissance… par opposition aux liens forts tels que les liens familiaux. Les classes aisées mobiliser plus « la force des liens forts ». En effet, cette etude montre que les individus appartenant à des foyers aisés sont plus investis dans les relations de solidarité avec les membres de leur famille que les personnes de conditions modestes.
Les individus aisés s’affichent comme plus disponibles à l’égard de leurs parents : si ces derniers devaient se trouver en situation de dépendance, ils seraient plus souvent disposés à les aider dans es tâches administratives, à leur donner de l’argent, à effectuer, pour eux, des travaux d’aménagement de leur logement, à les emmener en vacances.
• Agglomération
Nous le disions plus haut, les habitants des grandes villes sont souvent éloignés de leur famille. Beaucoup de cadres et de diplômés du supérieur ont dû quitter leur région de naissance pour suivre leurs études, ou obtenir un emploi qui vont avec leurs qualifications c’est-à-dire bien souvent dans les grandes agglomérations. De cet éloignement résulte un espacement dans le temps des rencontres en famille. Pour autant, cela ne signifie pas que les liens familiaux sont plus