Sommes nous responsable de nos désirs ?

Le désir est un sentiments de manque ou tout se qui nous paraît jouissif nous attire. Considéré aussi bien positivement du fait qu'il nous comble que négativement car source d'insatisfaction. Dans celui-ci il est à distinguer les désirs naturelles, et les désirs artificielles. Les plus grands désirs de l'homme correspondent aux sept pêchés capitaux selon la religion chrétienne. Cependant si l'homme est animé par des désirs, peut-on pour autant affirmer qu'il en est le responsable ? Autrement dit, peut-on dire que, chacun étant mit en mouvement par des tentations, nous devons répondre de leurs actes ? Ou bien au contraire faut-il procéder à une hiérarchisation des désirs, certains méritant d'être mis en avant plutôt que d'autre. Par responsable, on peut entendre la possibilité de condamnation, c'est à dire intervenir un jugement qui déciderait de la personne à condamner. Il s'agit donc de déterminer si tous les désirs qui nous mettent à contribution peuvent être à l'origine d'un blâme ou si certains ne sont pas responsable des notres. Face à cette alternative, il peut sembler évident, de prime abord, que tout ce qui provient de nous est sous notre responsabilité. En effet qui oserait affirmer qu'il est le responsable des désirs d'un autre ? Il faut donc savoir se maîtriser sans quoi on risquerait de faire l'objet d'une poursuite judiciaire. Mais d'un autre côté, si nous aurions été seul, l'idée de viol ou de meurtre ne nous aurez pas effleuré. Ce qui veut dire que les autres on leur part d'importance dans les autres désirs. On peut en outre se demander, plus radicalement, si dans ce cas, la justice aurait quelque chose à faire, en effet sinon tout le monde serait responsable de tout ou de rien. Ne se trouve t-on pas dans un véritable dilemme ? Pour tenter de démêler les fils de ce problème, nous commencerons pas examiner l'idée selon laquelle nous pourrions être à l'origine de nos désirs. Mais cela soulèvera le problème