Sommes-nous réellement libres de penser ?
Sachant cela, il est facile de déterminer que ces deux philosophes ont deux pensées complètement différentes et ne se rejoignent pas sur le même point. Concernant mon point de vue, il est facile pour moi de déterminer que nous ne sommes pas libres de pensée car nous nous faisons constamment jugés par la société peu importe ce que l’on pense, ce qui affecte notre pensée idéale et nous poussent à penser comme la majorité de la population. Finalement, il n’existe pas de liberté sans raison et il me faut dont, pour être libre de penser, suivre les lois de la raison.Dans la société où nous vivons présentement, il s’agit d’un monde démocratique et occidental où il est facile de croire que nous sommes libres de penser …afficher plus de contenu…
Selon Spinoza, être libre c’est comprendre ses passions et ses affects pour moins les subir et pleinement agir selon son Conatus. Ce qui veut dire, effort de toute chose pour persévérer dans son être. Comme Spinoza l’exprime : “il ne peut se faire que l’âme d’un homme appartienne entièrement à un autre ; personne en effet ne peut transférer à un autre, ni être contraint d’abandonner son droit naturel ou sa faculté de faire de sa raison un libre usage et de juger toutes chose.” Spinoza semble vouloir faire comprendre une constatation de fait qui semble évidente : la pensée est du domaine de la conscience intérieure. Donc la conscience est inaccessible à autrui. Il semble assez clair qu’aucune personne et aucun État ne semble pouvoir faire en sorte que les sujets admettent comme vrai et rejettent comme faux ce qu’il aura