Sonnet ix les regrets jdb
Joachim Du Bellay, déçu par son voyage à Rome et l'oppression qu'il y ressent, se sent abandonné par sa patrie, la France, qu'il compare à une mère et une nourrice protectrice. C'est ainsi, à travers cette image classique de l'agneau qui appelle sa mère, que Du Bellay nous fait part, dans ce poème élégiaque, de son sentiment d'abandon, d'injustice, et de sa plainte, en reprenant le thème de l'exil et de la solitude du poète.
I. La métaphore de la France et la comparaison de l'agneau faite par le poète
II. Par quelles constructions, sonorités et images, le poète nous fait part de sa plainte et de son sentiment d'injustice.
Résumé
Extrait du document D'autres documents sur le même thème Commentez et partagez
Extrait du document:
Ce poème est principalement construit sur deux métaphores. Du Bellay compare tout d'abord, par une métaphore filée, la France à une mère nourricière mais aussi à une source d'inspiration. En présentant la France comme une mère qu'il tutoie, le poète, qui indique dès le deuxième vers le caractère personnel du poème, marque son besoin de protection et prépare la deuxième comparaison, qui est celle du poète avec la brebis abandonnée. Les mots «nourri (…) du lait de ta mamelle» amorcent le symbole soulignant la fragilité. Cette nourriture est à la fois matérielle et spirituelle (les arts, les lois).
Nous allons étudier cette double métaphore de la France : une France nourricière, ainsi qu'une France inspiratrice. Puis nous analyserons la comparaison du poète avec la brebis