« Sous la citoyenneté planétaire revendiquée, c'est, ici et là, un nouvel antihumanisme qui se profile ».
Dans un développement argumenté et illustré d'exemples, vous défendrez ou contesterez l'affirmation qui clôt cet extrait : « sous la citoyenneté planétaire revendiquée, c'est, ici et là, un nouvel antihumanisme qui se profile ».
Il est clair que l'homme d'aujourd'hui détruit petit à petit, morceaux par morceaux la planète Terre, que ce soit avec la pollution ou bien encore les activités du nucléaire. La planète ne se garde pas de nous le faire savoir car de plus en plus de catastrophes naturelles sont à déplorer. C'est pourquoi on remarque partout, à travers le globe, des hommes et des femmes qui se mobilisent pour la défense de la Terre. Le concept de citoyenneté dite verte a récemment vu le jour et s'étend désormais à la population mondiale, allant des écologistes, militants verts aux enfants de plus en plus sensibilisés dans les écoles ou tout simplement les particuliers. L'idée que la planète est en danger de mort impose alors une réflexion concernant la responsabilité humaine.
Gilles Lipovetsky, écrivain français, dans son livre Le crépuscule du devoir énonce un contraste chez les citoyens de la planète. Certes il faut se mobiliser, sensibiliser le plus grand nombre, changer les valeurs morales de la société dans le but de sauver la planète ; mais comment ne pas tomber dans l'excès ou une sorte de délire qui conduit les hommes à s'entre-détruire, à fomenter un nouvel antihumanisme ?
Dans une société postmoderne où le devoir est édulcoré et anémié, où l'idée de sacrifice du moi est socialement délégitimée, où la morale n'exige plus de se dévouer pour une fin supérieure à soi-même, où les droits subjectifs dominent les commandements, il subsiste des personnes totalement dévouées à la nature qui se battent chaque jour pour aider à changer les modes.
En effet, la sauvegarde de l'environnement devient un réel enjeu planétaire et en vient même à détrôner des questions d'ordre social et économique tel que le chômage, la grande