Représentation et souveraineté.

On ne saurait parler de souveraineté sans parler de représentation. En effet, négativement, la souveraineté désigne l’absence de toute dépendance extérieur et de tout empêchement intérieur. Positivement elle désigne le caractère suprême de la puissance Etatique, et cette puissance elle même, c’est à dire, les pouvoir effectifs compris dans la puissance de l’Etat. Ainsi, on l’assimile a la représentation qui est la clef de voûte de la constitution, car d’après l’article 3 de la DDHC de 1789« le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation » ; il faut donc que l’unité du pouvoir de l’état se fonde sur celle de la nation et se dégage de la diversité de la société. Il s’agit donc ici de ne traiter que de deux régimes représentatif, et a forciori démocratiques : la souveraineté nationale avec Sieyès, et la souveraineté populaire avec Rousseau. Historiquement l’idée de la souveraineté de Sieyès apparaît lors de la période révolutionnaire, car Qu’est ce que le tiers état est publier en 1789. Quant à l’idée de la souveraineté populaire on la trouve dans Du contrat sociale qui a inspiré les révolutionnaires, alors que l’abbé Sieyès s’inscrit directement dans le processus révolutionnaire, ayant été député du Tiers-états aux états généraux, et votant la mort du Roy à la convention de 1792.

Ces deux conceptions de la souveraineté se suivent comme elle s’opposes. Ainsi on peut se demander qu’elles sont les postulats de l’une et l’autre de ces conceptions et dans quelles mesures elle peuvent s’appliquer?

Souveraineté nationale

la SN c’est une idée qui naît en même temps que l’idée de la démocratie issue de la révolution et de la doctrine de l’abbé Sieyès (1748-1836) dans Qu’est ce que le Tiers Etat. C’est une conception qui implique que le souveraineté réside dans la nation tout entière et qu’elle s’exerce par des représentants.

1 souveraineté nationale et représentation