Spleen 78 analyse
Spleen LXXVIII p.117
C'est le dernier des Spleen dans la section Spleen et Idéal. Il est bien le plus rempli de l'angoisse, fermeture et désespoir. Plus aucune note de l'idéal positif qui apparaît(ciel qui est le plus proche de l'idéal, est maintenant bas et pesant- abaissé jusqu'au la terre- on s'approche du Spleen.)
Problématique: Le poète englouti par le Spleen. Axe 1: Décors de fermeture,atmosphère pesante et triste, allant jusqu'au la folie.
Axe 2: Lente progression envers la mort et la dégradation de l'esprit du poète.
Axe 1. décors de fermeture : ciel bas et lourd pèse comme un couvercle l.1 , tout le cercle l.3, la terre est changée en un cachot humide l.5, les murs l.7, des plafonds l.8, vaste prison l.10, barreaux l.10, ses filets l.12 ;
Le poète est enfermé, abandonné à lui même, à son propre angoisse, la pression du Spleen terrestre, crée une atmosphère de l’étouffement.
jour noir(oxymore)- même ce qu'il y avait de plus clair est maintenant noirci) plus triste que les nuits l.4, ciel bas et lourd l.1-tristesse
Le poète met en jeu le silence et le son qui en se combinant créent une atmosphère de folie et de tension.
Silence : un peuple muet l. 11, sans tambours ni musique l.17.
Le son : l'esprit gémissant l.2, la pluie l.9, des cloches l.13(qui pourraient représenter un vain espoir d’élévation), un affreux hurlement l.14, se mettent à geindre l.16, pleure l.19(celui la on peut mettre dans les deux cas).
La ponctuation. La première phrase l’étende jusqu'au la ligne 16, ce qui crée un effet de lenteur, tension, pression. L’atmosphère est plus que inconfortable, une atteinte de quelque chose de mal qui va surgir.
Axe 2.
Nous avons déjà accentué le fait que le rythme est assez lent dans ce poème,afin de créer l'atteinte,pression et souligner le côté angoissant. L'anaphore « Quand »,qui est donc présente dans les 3 quatrains et le « Et que »