Le courant littéraire : La Pléiade (XVIe siècle), un groupe de jeunes poètes désireux de redorer le blason de la poésie dans une France dépourvue de tradition littéraire. Les poètes de la Pléiade sont très influencés par l'Antiquité : ils apprennent le grec et s'imprègnent des théories humanistes. Le grand principe sur lequel repose la théorie littéraire de la Pléiade est celui de l'« imitation » des lettres antiques, pour lesquelles ces écrivains nourrissent un véritable culte. Il faut aussi lutter contre l' « ignorance », en s'imprégnant des textes de l'Antiquité, aussi bien que des poètes contemporains, italiens et néo-latins.
Les personnages :
La ville, les femmes romaines, mais surtout le « je » du poète, qui pose la problématique du sujet au cœur de l'œuvre.

Comparez Joachim du Bellay à :
- Pétrarque : avec le Canzoniere, Pétrarque introduit la lyrique amoureuse dans la seconde moitié du XVIème siècle. Le thème principal est la passion du poète pour une femme, exacerbée par l'absence ou le refus de l'aimée. Le sonnet est consacré par Pétrarque comme un des grands genres de la poésie amoureuse. Le poète y fait l'éloge de toutes les qualités de la dame, image de perfection divinisée. La poésie de Pétrarque est le modèle par excellence de Ronsard, qui entend égaler, voire le surpasser dans l'écriture.
- Pierre de Ronsard : l'auteur des Amours (1552 ). Ronsard et du Bellay partageaient beaucoup de points communs, et se retrouvèrent à Paris où Du Bellay intégra le cercle d'étudiants en humanités du collège de Coqueret, sous l'enseignement de Jean Daurat. Ensemble, ils rédigent le recueil La défense et illustration de la langue Française (1549). Mais alors que Ronsard était influencé par la culture grecque, Du Bellay était plutôt influencé par les latins.
L'argument qui tue sur Les Regrets : « le recueil est composé d'un assemblage de poèmes variés organisés de manière un peu artificielle »
Avant d'être rassemblés, les sonnets de Du Bellay circulaient