Question 2 :

Pour Marx, il ne faisait pas de doute que le capitalisme devait disparaître à terme. Les causes qu'il avance sont à chercher dans les contradictions internes au capitalisme : le mode de production capitaliste engendre une dynamique qui produit des effets contraires à ses principes (la libre concurrence et la propriété privée). La concurrence pousse à l'innovation, mais cela implique des dépenses croissantes qui encouragent la concentration et la substitution des machines à la main-d'oeuvre. Il y a donc une baisse importante du taux de profit et une aggravation des conflits de classes. Toutefois, Marx n'exclu pas la possibilité que les découvertes scientifiques ou bien l’organisation du travail puissent s’opposer momentanément à la baisse du taux de profit. Mais l'idée d'une fin du capitalisme est tout de même présente chez des penseurs non marxistes.

Question 3 :
Le document 1 remet en cause l’analyse de Marx car dans les pays capitalistes, les conflits économiques se sont pacifiés et la bourgeoisie a su mettre en place des réformes. « l’institutionnalisation du conflit de classes » traduit les évolutions positives pour les travailleurs. Les conflits sont désormais réglés par la négociations notamment grâce aux syndicats, et la représentation des salariés s’est développée dans les entreprises. Certaines revendications ont abouti sans révolution socialiste. De plus , la démocratie a généré l’intervention de l’état en faveur des droits des travailleurs, des chômeurs ou des consommateurs. De même, les prévisions de Marx relatives à l’avénement d’une sociéte socialiste qui permettrait l’épanouissement de tous, dans un contexte d’abondance et de libertés, ont été aussi remises en causes. Cependant, pour ce qui concerne l’essor du salariat et la concentration du capital, l’histoire donne raison à Karl