RELIGIONS ET RELATIONS
INTERNATIONALES

Introduction
Les croyances religieuses sont les principaux facteurs de conflits et des relations internationales. Les religions font l’histoire à différents niveaux comme acteurs spécifiques et aussi avec les idéologies, cultures ( Choc des civilisations, HINTINGTON, 1993 qui répond à FUKUYAMA en 1992. Ce n’est pas la fin de l’histoire mais le choc des civilisations. Les religions sont acteurs en tant qu’institutions et qu’acteur relationnel.
A LIRE : Histoire Générale du Christianisme du 16ème à nos jours, tome 2 ; chapitres La grande guerre et le désordre, Les églises dans le conflit des idéologies (1928/1939), Sur la ruine de la guerre totale, une chrétienté inachevée.
Judaïsme et Islam sont des acteurs au même titre que le Christianisme, les guerres balkaniques avant 1914 résultent de ces (f)acteurs religieux.
En 1914, la situation de chaque Etat vis-à-vis de la religion diffère :
En France, la séparation des Eglises et de l’Etat depuis 1905 garantit la laïcité.
En Italie, l’unité de 1870 se fait au détriment des Etats pontificaux. Le Pape sacrifie son rôle de chef d’Etat même si les Accords du Latran en 1929 reconnaissent l’indépendance juridique de 44 hectares, le Vatican. La laïcité est conflictuelle.
En Angleterre, le roi est chef de l’Eglise anglicane et les évêques anglicans sont membres de la
Chambre des Lords. L’Angleterre étant le principal empire colonial, la présence anglicane dans les colonies est élevée. Néanmoins tout le monde n’est pas anglican, on reconnait un droit d’existence des catholiques et des protestants depuis le dix-neuvième siècle. Il n’y a pas de laïcité.
Les Etats-Unis se sont formés sur un principe de liberté religieuse, l’Etat est séparé de toutes les confessions mais une religion civile existe, les discours sont des sermons. De plus, le président prête serment sur la Bible et sur le dollar. Les Etats-Unis se pensent comme une nation « under God ».
Genève est une