Standhal-la bataille de waterloo
I - "Ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles"
Le passage commence sur une note d'humour avec le jeu sur les deux sens du mot "héros" ; Fabrice n'a rien d'héroïque à ce moment. Il n'est pas en proie à la mort véritable : l'émotion qui le saisit est provoquée par des sensations trop vives, comme l'est le bruit qui l'assourdit.
L'expérience de la bataille est d'abord l'expérience du bruit, et
Stendhal note encore avec humour, par le verbe "scandaliser", la première réaction de Fabrice à ce bruit, une "réaction enfantine".
II - "Les habits rouges"
Chaque habit rouge à terre signifie un ennemi tué, Fabrice n'avait pas remarqué ce détail d'habillement. Mais quoi qu'il en pense, il n'est pas encore un "hussard" : s'il remarque maintenant que les hommes qui gisent à terre sont vêtus de rouge, il "remarque" aussi qu'il y a des vivants parmi eux.
Ayant noté la peur de notre héros, il est bien juste que Stendhal note aussi son humanité.
III - "Le maréchal"
Fabrice met toute son attention à ne piétiner aucun blessé : la reprise de l'adjectif "malheureuse" traduit sur ce point la continuité de sa pensée ; ce souci explique sa distraction et donc la maladresse qui va marquer le début de cette halte. Elle lui vaut une des nombreuses petites humiliations que comporte la situation dans laquelle il s'est mis. Fabrice dont la fierté est l'un de ses traits dominants, ne laisse pas l'être sensible à ces